Ce charmant petit groupe de schiste constitue un des chefs-d'œuvre du Louvre.
Il est l'illustration même de la douceur de la civilisation pharaonique, de son humanité et de son haut degré d'évolution.
Le monument qui ne porte pourtant aucune inscription (ces dernières avaient dû être gravées sur le socle qui a disparu) parle de lui-même.
On se trouve en effet certainement ici en présence d'un très haut fonctionnaire, soit grand seigneur de naissance ou simple Égyptien doué d'intelligence et de la culture libéralement dispensée par les écoles, et auquel son calame (c'est-à-dire le roseau avec lequel les Égyptiens écrivaient) a permis d'accéder jusqu'aux pieds de Pharaon.
Il est vêtu, comme son épouse, d'une longue robe de lin plissée et le costume de l'un et de l'autre, différents entre eux mais aussi typique pour la dame que pour le seigneur, fait remonter l'œuvre à la fin du XIVème siècle avant notre ère.
Ce témoignage du luxe et du raffinement se retrouve dans l'élaboration des perruques, dans le gorgerin et le diadème d'orfèvrerie que porte la dame et dans les deux types de tabourets sur lesquels sont assis les personnages (noter que le siège de la dame est muni d'un douillet coussin).
C'est aussi toute l'image d'une société que le groupe évoque : la femme égale de son mari - nous sommes en Égypte, un peu avant l'époque de Ramsès -, ce dernier assis à droite de son épouse, et tous deux se tenant affectueusement par un de leurs bras qui se croisent à la hauteur de la taille ; la main de chacun devait être posée dans le dos de l'autre.
Ils sont ainsi représentés en une attitude de repos attentif, une sorte de contemplation face à leur éternité devant laquelle ils se présentent, conscients des bonnes actions qui ont dû leur faire gagner leur existence supra terrestre.
C'est probablement un petit groupe destiné à être déposé dans la chapelle de la tombe du couple ou même peut-être, s'il en avait reçu la permission de Pharaon, dans le temple, figurant ainsi comme bénéficiaire de la protection du dieu.
En effet, en dépit de leurs beaux atours, les deux Thébains (il semble que le groupe provienne probablement de cette grande capitale de l'Antiquité) sont figurés nu-pieds, comme il convient d'être dans une chapelle ou un sanctuaire. A l'arrière, une dalle dressée, comme pour figurer la muraille contre laquelle ils sont adossés, n'a pas reçu les inscriptions qui ornent parfois ce pilier dorsal de groupes analogues.
Reproduction en résine patinée
Dimensions : H. 13 L. 7 P. 7 cm
Socle : H. 2 L. 7 P. 7 cm
Origine : Égypte
Matière de l'original : Serpentine
Epoque : Vers 1300 avt J.-C., Epoque ramesside, fin de la XVIIIème-XIXème dynastie
Musée : Paris - Musée du Louvre
Thèmes : Egypte
Matière : Résine
Courant artistique : Antiquités égyptiennes
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